Revenir de l’écrit et dessiner

Graphomane tourmenté par les mots, dessinateur compulsif, je suis touche-à-tout avant tout, ce qui évidemment n’amène pas à grand-chose, mais sait-on jamais ? La Bascule est mon premier « gros texte » publié – j’essaye d’en écrire un tous les trois ou quatre ans. Ce thriller social crade est paru en 2016 aux éditions Camion Noir. C’est la voix off dans la tête d’un anti-héros qui ferait mieux d’aller s’enfermer s’il voulait rendre service à la société – mais il ne peut pas, il faut aller bosser. Ambiance réalisme sale donc, en référence à mes auteurs préférés.

La Bascule est disponible sur le site de l’éditeur Camion Noir, chez les libraires en ligne, mais également à la librairie Pourquoi pas un livre ? à Molsheim, tout cela avec la possibilité de vous faire parvenir l’ouvrage par la poste. Ici le lien direct sur le catalogue de l’éditeur.

Lorsqu’il a fallu faire des lectures, on m’a demandé une affiche. Je me suis refusé à faire une photo -c’est trop facile, et ça c’est la bonne excuse, parce que je me suis rendu compte que pour faire des photocopies, le noir et blanc c’est moins cher. J’ai donc fait des croquis au Rotring sur du papier blanc, ça passe bien à la photocopieuse. Ca m’a plu, j’ai continué. Avec la pandémie, j’ai préféré le dessin où je peux m’oublier le temps d’un croquis. Tu deviens le stylo comme les adeptes du kyûdô, le tir à l’arc japonais, deviennent la flèche. Et puis en plus, il y a des gens qui préférait m’acheter mes dessins que mes livres. Ca ne gâche rien…

Des textes donc, basés sur des autofictions et du trash, et de la poésie et des incursions dans l’humour (noir). Puis des dessins, plus d’un millier à ce jour, à me promener avec un carnet de croquis.